conseil de conduite pour une propulsion

[anonyme]

Vous avez tous raison, mais le pilotage, c'est quand même un poil plus compliqué que le simple cliché de la propulsion qui part du cul ...

Sans considérer les aides à la conduite qui font un excellent travail:

Si tu rentres trop vite dans un virage, sans transfert de masse sur l'avant, tu va tout droit, propulsion ou traction.

Si tu fais un transfert de masse alors que tu as déjà amorcé ton virage; ton cul va vouloir rattraper l'avant, propulsion ou traction.

Il ne faut réaccelerer qu'après le point de corde et tout réside dans le dosage, et là encore, c'est valable pour une traction ET un propulsion. (la différence, c'est qu'avec un traction, tu lèves un peu le pied et elle reprend (normalement )sa traj, tandis qu'avec une prop, si tu as passer le point critique ... faut piloter . Normalement, l'électronique t'empêchera de passer ce point critique ... dans les limites de la physique.

Une série 3 est très équilibrée, avec un comportement bien meilleur que la plupart des traction en usage normal de bon père de famille. L'électronique fera des merveilles pour corriger tes éventuels "excès enthousiasme" avec l'accélérateur. Après quelques Kms, tu devrais t'y habituer et savoir doser.

Après, si tu veux la pousser dans ses derniers retranchement, rien de tel qu'un stage de pilotage !

[phoebus]

Sans vouloir devenir un as des circuits, je vous assure que l'on ressort grandit et à la fois plus humble mais plus rassuré d'un simple stage de pilotage de 2 jours. les moniteurs qui encadrent ce genre de cours savent très bien à qui ils ont affaire et si vous y aller sans prétention aucune, vous apprendrez beaucoup, notamment à remettre en cause vos certitudes sur vos acquis et vos capacités à maintenir la voiture sur la route en situations extremes... qui bien qu'étant rares, se trouvent justement être les seules quelques secondes où avoir les bons reflexes change tout !

Le faire avec SON véhicule du quotidien me semble crucial pour en apprendre le plus possible sur votre compagnon de route, ses limites et les signaux qu'il vous envoie avant de partir en sucette. C'est pas compliqué, vous allez tourner environ 70 à 100 fois (pour les plus enragés) sur la piste et chaque fois plus vite jusqu'aux décrochages (bonjour le gazon ) mais au fur et à mesure, vous allez commencer à sentir quand la voiture va partir et vous pourrez anticiper les bons gestes, car pas question d'y réfléchir au moment où ça arrive, c'est trop tard ! à la fin du stage vous pourrez alors pleinement mesurer tout le chemin accompli entre vos -mauvais- reflexes conditionnés de conducteur lambda, et vos nouveaux acquis, généralement aux antipodes des premiers.

Je dis ça simplement, faire du circuit-école ne m'a pas transformé en fangio de la route, mais aujourd'hui j'ai pitié d'un tétard "A" en scenic dTi qui me double à fond la caisse avant d'aborder un rond point comme un manche, juste sauvé par l'electronique et de bonnes conditions météo, à un cheveu de finir sur le toit.

[Natha]

Ben sur circuit tu prends un cour de pilotage, sur la route tu respecte le code et n’accélère pas dans les courbes pas temps de pluie parce que la rattraper c'est pas si facile que sa faut un saccrès coup de patte (que j'ai mais sur gran turismo ).