Possesseur depuis peu d'une modeste 318i de 2008 (phase 1) achetée d'occasion, je souhaitais partager certains détails qui peuvent avoir leur importance et que l'on oublie trop souvent.
Bref, j'avais essayé cette voiture il y a deux semaines et avais noté une certaine douceur dans les accélérations et les reprises. Rien de rédhibitoire et, dans l'absolu, cela restait largement supérieur à tout ce que j'avais pu conduire jusque là (il s'agit de ma première béhème), j'ai donc fait affaire avec le vendeur pro.
A l'usage, j'ai tout de même été un peu surpris par le moteur qui me semblait un peu creux et très peu coupleux à bas régime.
D'après le mandataire, le précédent propriétaire privilégiait le carburant peu cher, sp95 voire e10. J'ai donc attendu la fin du réservoir pour faire mon premier plein avec du Sp98 excellium : là, grosse surprise au redémarrage, ce n'est plus le même moteur !
son différent , plus aigu et un poil rauque. De même, l'accélération est beaucoup plus franche et nette, réactivité en hausse avec un moteur qui monte joyeusement dans les tours 
Quelques jours plus tard, je note toujours une certaine lourdeur au décollage qui m'étonne un peu, une certaine inertie en première notamment. Bêtement je vais faire un tour à la station service pour mesurer la pression des pneus et voilà t'y pas que je m'aperçois que le proprio précédent roulait plutôt sous-gonflé (négligence ou choix volontaire...) avec notamment des pneus AR à 2 bars....
Un petit regonflage à 2.0 (AV) et 2.3 (AR) m'a finalement redonné toute la pêche que je pouvais attendre des 143 ch essence à injection. 
Cela peut paraître surprenant mais ça pousse dorénavant beaucoup plus fort avec un nez qui se relève franchement au démarrage. Bref, deux actions très basiques qui ont redonné vie à ma petite 318
