Salut,
au titre d'une journée de merde, la pire que j'ai vévue est la suivante.
Un dimanche du mois de juillet, quand j'habitais à Aix en Provence (je devais avoir 15 ans, il y a plus de 40 ans), je pars avec un copain en mobilette à Marseille (vieux port) pour aller faire de la voile (mon père avait un dériveur au club nautique marseillais).
La liaison est de l'ordre de 30 KM. Lui avait une petite mob (marque caddy ?) et moi, une grosse "bleue". J'avais pris l'habitude de mettre de l'essence (que je prenais dans la réserve de mon père), et ne mettais pas de mélange moteur avec de l'huile. La mob marchait du feu de Dieu, sauf que sans huile, le moteur finit par serrer.
Donc au bout de 20 bornes, moteur HS. On décide tout de même de continuer, car la pente était descendante et j'avais débrayé le moteur pour utiliser les pédales.
Arrivé au vieux port, je me prends un plaque de tout à l'égout mouillée sur laquelle la roue avant glisse, je tombe et je casse la pédale droite ... Donc mobylette HS ...
Puisque on était quasiment arrivé au club, on décide d'aller jusqu'au bout. On met le dériveur à l'eau après avoir posé mat et drisses de voile, et on sort du vieux port. On met le cap sur le château d'If lorsque, lors d'un virement de bord, le mat ( 8 mètres de hauteur) et grand voile s'effrondrent dans la flotte devant nous car un étai avait cédé (défaut d'entretien ...) ... La poisse !
Un bâteau à moteur nous envoie un bout, nous ramène à quai et ... on entame le retour sur Aix. Il devait bien faire 30° à l'ombre, il était 2 heures de l'après midi, et nous n'avions pas beaucoup d'eau.
On décide de rentrer par l'autoroute à partir de la porte d'Aix, plus facile pour que le copain puisse me tracter. Au bout de 10 minutes, deux motards de la police nationale nous arrètent, contrôlent nos identités et nous obligent à quitter immédiatement l'autoroute sous peine d'aller faire un tour au commissariat de police le plus proche.
je me souviens qu'au bout d'un certain temps, on avait tellement soif qu'on avait toqué à la porte d'une maison sur le bord de la route en sortant de Marseille pour demander à boire, et que nous étions exténués. j'ai ensuite oublié comment on a fait pour rentrer sur Aix, sauf que la nuit était déjà bien tombée.
Comme nous tous ici, j'ai connu d'autres ennuis par la suite, mais jamais une telle accumulation en une seule journée. Et j'espère que ça ne se reproduira plus jamais
